QUELQUES CHIFFRES
- Nous fabriquons chaque année 150 milliards de vêtements
- 80% des habits sont jetés et seulement 20% sont recyclés
- L'industrie de la mode est la deuxième industrie la plus polluante après le pétrole
- Elle émet plus de gaz à effet de serre que tous les vols aériens et le trafic maritime réunis
- Il faut 2700L d'eau pour fabriquer un tee-shirt
- 1 vêtement peut parcourtir une fois et demi la planète avant d'arriver en boutique
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Ethique, éco-conception, mode lente, tous ces termes ont un dénominateur commun : le développement durable. C'est un concept qui est apparu vers la fin des années 80, lorsqu'on a commencé à aborder l'épuisement des ressources (pétrole, eau, énergies, alimentation...). Le développement durable vise à servir l'intérêt général en assurant une croissance tout en préservant l'environnement, sans lésiner sur l'aspect social. Il repose sur 3 piliers : l'impact économique, l'impact écologique et l'impact social.
Votre consommation impact ces trois domaines et avec l'apparition de la Fast Fashion, qui consiste à renouveler les collections à une cadence effrénée, au plus bas coût, l'impact est malheureusement devenu catastrophique sur tous les plans. Les matières premières choisies (souvent synthétiques car bon marché) polluent l'éco-systéme, le lieu de fabrication est à des milliers de km du lieu de distribution (pour profiter d'une main d'oeuvre low cost) et engendre une lourde emprunte carbone, bref, le bilan n'est pas glorieux.
La mode durable permet de répondre à nos besoins sans gaspiller nos ressources, en créant de manière raisonnée (2 à 4 collections par an vs 45 pour la FF) et en évitant la surproduction afin que les futures générations puissent ne pas être trop impactées par le changement climatique, la pollution etc...
Une fois que vous savez cela, plusieurs options s'offrent à vous. Et il faudra, dans un premier temps, choisir votre "combat". L'environnement ? l'humain ? l'économie ? ou les trois ?
La transition n'étant pas instantanée, il faut partir du principe que chaque geste compte et respecter le rythme de chacun. La prise de conscience n'est pas la même pour tout le monde. Elle dépend du vécu, de la culture, des moyens et de l'histoire de chacun. Certains seront plus concernés par l'impact social et iront vers une marque éthique. D'autres voudront plutôt protéger l'environnement, d'autres seront plus réceptifs à la cause animal et iront vers une marque vegan qui n'utilisera par exemple ni laine ni soir ni cuir.
MARQUE ECO-RESPONSABLE
C'est une entité qui prend en compte l'impact écologique et qui privilégie l'"eco-conception". C 'est à dire qu'au moment de confectionner un vêtement, la marque va prendre en compte la fin de vie du produit et se demander quel impact aura ce vêtement sur l'océan, sur les animaux, sur les émissions de gaz à effet de serre et qui va donc choisir un tissus qui aura le plus faible impact environnemental. Par exemple un tissus en fibre naturel, bio ou encore en fibre recyclé pour ne pas appauvrir les ressources.
Mais, être éco-conçue n'implique pas nécessairement d'être une marque éthique.
MARQUE ETHIQUE
C'est une société qui va valoriser les savoirs-faire et considérer les artisans, salariés, prestataires et fournisseurs avec lesquelles elle travaille en les rémunérant au juste prix, sans leur infliger une cadence insoutenable tout en assurant leur sécurité (toxicité des produits manipulés, conditions du lieu de travail etc...) et en respectant les temps de pause et de congés.
Souvent, une marque éthique produit localement ou à minima en Europe afin de ne pas exploiter les populations qui n'ont aucune sécurité sociale et pour créer de l'emploi et réindustrialiser dans son propre pays.
Et si une marque répond à un seul de ces points, est-elle responsable ? Pas nécessairement. Certaines choses sont rédhibitoires :
- l'utilisation intensive de certaines cultures
- l'utilisation de produits toxiques
- l'inégalités sociale
- le gaspillage
- le travail des enfants
- le greenwashing
A vous de choisir votre combat et de valoriser telle ou telle marque en fonction de ce qui vous parle, de ce qui vous touche. Certaines plantes des arbres contre un achat, d'autres offres des repas, d'autres fabriquent localement ou reversent 1% de leur CA. Les options sont multiples et le mieux est encore de tout faire correctement mais parfois les enjeux économiques font que les marques ne cochent pas toutes les cases.
Je vous invite donc à lire les étiquettes de vos vêtements pour en savoir plus sur la composition et le lieu de fabrication. Cela vous donnera des indications sur les conditions salariales (si le lieu de production est le bengladesh ou le pakistan) il y a de grandes chances pour que les petites mains ne travaillent ni au juste prix ni dans des conditions décentes et qui respectent les droits de l'homme et nos standards européens.
1 achat = 1 vote.
À vous de jouer !
Votre consommation impact ces trois domaines et avec l'apparition de la Fast Fashion, qui consiste à renouveler les collections à une cadence effrénée, au plus bas coût, l'impact est malheureusement devenu catastrophique sur tous les plans. Les matières premières choisies (souvent synthétiques car bon marché) polluent l'éco-systéme, le lieu de fabrication est à des milliers de km du lieu de distribution (pour profiter d'une main d'oeuvre low cost) et engendre une lourde emprunte carbone, bref, le bilan n'est pas glorieux.
La mode durable permet de répondre à nos besoins sans gaspiller nos ressources, en créant de manière raisonnée (2 à 4 collections par an vs 45 pour la FF) et en évitant la surproduction afin que les futures générations puissent ne pas être trop impactées par le changement climatique, la pollution etc...
Une fois que vous savez cela, plusieurs options s'offrent à vous. Et il faudra, dans un premier temps, choisir votre "combat". L'environnement ? l'humain ? l'économie ? ou les trois ?
La transition n'étant pas instantanée, il faut partir du principe que chaque geste compte et respecter le rythme de chacun. La prise de conscience n'est pas la même pour tout le monde. Elle dépend du vécu, de la culture, des moyens et de l'histoire de chacun. Certains seront plus concernés par l'impact social et iront vers une marque éthique. D'autres voudront plutôt protéger l'environnement, d'autres seront plus réceptifs à la cause animal et iront vers une marque vegan qui n'utilisera par exemple ni laine ni soir ni cuir.
C'est une entité qui prend en compte l'impact écologique et qui privilégie l'"eco-conception". C 'est à dire qu'au moment de confectionner un vêtement, la marque va prendre en compte la fin de vie du produit et se demander quel impact aura ce vêtement sur l'océan, sur les animaux, sur les émissions de gaz à effet de serre et qui va donc choisir un tissus qui aura le plus faible impact environnemental. Par exemple un tissus en fibre naturel, bio ou encore en fibre recyclé pour ne pas appauvrir les ressources.
Mais, être éco-conçue n'implique pas nécessairement d'être une marque éthique.
MARQUE ETHIQUE
C'est une société qui va valoriser les savoirs-faire et considérer les artisans, salariés, prestataires et fournisseurs avec lesquelles elle travaille en les rémunérant au juste prix, sans leur infliger une cadence insoutenable tout en assurant leur sécurité (toxicité des produits manipulés, conditions du lieu de travail etc...) et en respectant les temps de pause et de congés.
Souvent, une marque éthique produit localement ou à minima en Europe afin de ne pas exploiter les populations qui n'ont aucune sécurité sociale et pour créer de l'emploi et réindustrialiser dans son propre pays.
Et si une marque répond à un seul de ces points, est-elle responsable ? Pas nécessairement. Certaines choses sont rédhibitoires :
- l'utilisation intensive de certaines cultures
- l'utilisation de produits toxiques
- l'inégalités sociale
- le gaspillage
- le travail des enfants
- le greenwashing
A vous de choisir votre combat et de valoriser telle ou telle marque en fonction de ce qui vous parle, de ce qui vous touche. Certaines plantes des arbres contre un achat, d'autres offres des repas, d'autres fabriquent localement ou reversent 1% de leur CA. Les options sont multiples et le mieux est encore de tout faire correctement mais parfois les enjeux économiques font que les marques ne cochent pas toutes les cases.
Je vous invite donc à lire les étiquettes de vos vêtements pour en savoir plus sur la composition et le lieu de fabrication. Cela vous donnera des indications sur les conditions salariales (si le lieu de production est le bengladesh ou le pakistan) il y a de grandes chances pour que les petites mains ne travaillent ni au juste prix ni dans des conditions décentes et qui respectent les droits de l'homme et nos standards européens.
1 achat = 1 vote.
À vous de jouer !
Quelle hypocrisie! La nouveauté du moment chez les blogueuses : acquérir une conscience écolo! 3/4 d’entre nous sommes plus éthiques sans en faire des caisses. Tu acquières des nouvelles fringues tous les 2 jours. Ta nouvelle excuse ? Vinted LOL il suffit que tu vois une paire de chaussures dans le métro pour l’acheter aussitôt sur la plateforme ... je te parle pas du reste tes jolis Tupperware IKEA pour avoir un beau frigo, tes collections soit disant avec un prix au plus juste alors que tous les 3-4 mois tu les brades à -50% quand ça se vend pas brefffff un peu de congruence non ?
RépondreSupprimerBonjour Alice,
SupprimerJe te remercie pour ton message, bien qu'assez virulent pour quelqu'un qui semble être mieux que les autres, j'ai connu plus "éthique". Mais soit. Ca me permet d'expliquer mon mode de conso.
Je ne sais pas depuis combien de temps tu me suis mais j'ai ma petite idée. Ca fait des années que je prône un mode de vie plus responsable (ex : lorsque j'ai lancé mon shop The Green Department en 2016 et que ce n'était absolument pas "tendance"). Je refuse 80% des collabs par pure conviction (puisque les marques qui ont du budget ne sont pas green) crois moi ce n'est pas super rentable comme position. J'ai pris paroles, j'ai pris des risques bien avant cette mouvance. Ce qui m'a valu d'être black listée par certains grands groupes et passer à côté d'invitation comme le tapis rouge que je faisais chaque année avant ce tournant green.
J'ai aussi fait une école de mode en 2010, c'est donc un secteur qui me passionne depuis de nombreuses années et je tentais simplement d'apporter quelques éléments de précisions sur un sujet que je maitrise, un peu.
Pour te répondre point par point :
1. "sans en faire des caisses" : délivrer l'info et la vulgariser pour qu'elle se propage au plus grand nombre c'est le but d'un blog. 3/4 des personnes sont plus éthiques ? ok. peut être. mais la différence c'est que j'ai une visibilité et si ma voix peut servir la cause tant mieux. Que ça soit branchouille d'être écolo tant mieux aussi. On sera plus nombreux.
2. "tu acquières des nouvelles fringues tous les 2 jours" tu sembles me suivre assidument vu les détails que tu cites de mes stories (10% de ma vie réelle tu t'en doutes), tu pourras constater qu'il n'y a jamais de haul ou d'IGTV favoris, de listes shopping sur mon blog and co depuis des mois...
Puisqu'il est nécessaire de se justifier dès lors où on amorce un changement : J'achète encore parfois oui. Mais certainement pas chaque semaine.Encore moins tous les deux jours. Je privilégie les marques locales et la seconde main. Ce sont les gens comme toi, culpabilisants, qui pointent du doigt les erreurs plutôt que féliciter les points d'améliorations, qui découragent les gens de passer à un mode de vie plus lent.
3. Vinted ma nouvelle excuse / le cas du métro : dis donc pour quelqu'un qui me trouve hypocrite tu suis avec grand intérêt mon contenu... pourquoi accorder tant de crédit à un compte qui ne te correspond pas et que tu ne trouves pas transparent ? Bref, je ne vais pas rentrer dans plus d'explications avec les tupperware en bois (si tu as des alternatives en verre autre que etsy qui vient souvent d'australie, partage mais y a pas une offre de fou en verrerie) ou t'expliquer pourquoi une petite société française de moins d'un an a dû solder entre -20 et -50 en cette période très particulière, pour survivre...
Tu as dû louper l'info mais un pop up store REZINE était prévu fin mars, avec le confinement ça n'a pas été possible donc on a fait l'outlet en ligne. Pour t'éclairer sur le prix juste : à l'heure d'aujourd'hui, le coût de production (tissus + confection) de nos produits représente environ 50% du prix final (derrière nous avons tous nos coûts fixes) donc je te laisse calculer notre marge (quand d'habitude une marque de mode marge entre 7 et 12).
Je te souhaite de t'apaiser et je t'invite à dépenser ton énergie pour des contenus en adéquation avec ta conso. Ca t'évitera les pics de colère. C'est aussi ça consommer slow. Ca vaut aussi pour internet. Ne t'inflige pas ça.
C'est intéressant en tous cas comme démarche, cliquer sur un blog et se dire "tiens et si je perdais du temps pour déverser de la haine". C'est un concept. En tous cas je préfère être moins écolo que toi, mais plus humaine.
La bise.
Mais tellement vrai! toujours dans le but de vendre... et se faire de l'argent via leur insta et shop... Bientot elle va essayer de nous vendre un programme minceur en nous disant que ca lui a permis de perdre ses kilos en trop!
RépondreSupprimerLe but de vendre ? Tu me diras où tu vois une allusion à une marque ou un lien cliquable sur cet article...
SupprimerJe te suis depuis peu sur insta (je regardais tes vidéos youtube il y a fort longtemps) et tu m'as permis une meilleure prise de conscience de la fast fashion depuis quelques temps. Je ne pense pas être capable encore de passer le cap d'un virage total vers le slow fashion, mais l'idée fait son chemin et c'est en avançant même à pas de fourmis, que le monde pourra changer.
RépondreSupprimerJe m'intéresse aussi de plus en plus au minimalisme, je serai ravie de lire un post sur le sujet.
Merci pour ton retour ! Je suis super contente d'avoir contribué à cette prise de conscience.
SupprimerJe ne sais pas si tu as regardé le documentaire "Minimalism" sur Netflix mais il est top !
Je m'y intéresse de plus en plus. Surtout depuis que j'ai lu le livre de Béa Johnson sur la simplicité volontaire.
Bonsoir Sarah,
RépondreSupprimerJe suis choquée des messages de haines plus haut... Tu proposes simplement avec bienveillance ta connaissance sur le sujet et tu ne prétends pas être parfaite. Je te suis sur instagram et tu es vraiment une source d'inspiration pour moi sur tous les sujets liés à un mode de vie plus responsable. Et puis limite peu importe si quelqu'un pense que tu fais semblant, que c'est du fake (ce qui n'est pas du tt mon avis, je te trouve très naturelle et authentique), le principal c'est les astuces que tu donnes, les idées etc. Si ça peut aider certains c'est bingo ! Et perso ça m'aide, ça m'encourage ! Alors surtout ne t'arrêtes pas, ton contenu est vraiment inspirant et de qualité ! Belle soirée à toi :)
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de contrebalancer les messages négatifs. C'est un espace ouvert donc c'est le jeu aussi, nous sommes tous libres de nous exprimer ici donc c'est toujours intéressant de lire cela et de se remettre en question. Mais je suis droite dans mes bottes et comme tu le dis je ne prétends pas être irréprochable. J'avance à mon rythme et je partage juste mon évolution. Je pense qu'on s'entraide et que j'en apprends aussi beaucoup de vous. Ça n'a jamais été unilatéral ni un rapport de guru donc je trouve que c'est plutôt sain :) Donc je te rassure je ne compte pas arrêter.
SupprimerJe t'embrasse !
Among Hispanic women, there are many women of very latinwife different types. However, it should be noted that almost all residents of this country have a well-groomed appearance.
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